En 1987, le rapport de Brundtland promeut la mise en place de stratégies de développement qui ne compromettent pas la pérennisation des générations futures. Le concept de durabilité vient de naître et s’impose aux stratégies économiques, sociales et environnementales des parties prenantes. Il vise trois objectifs majeurs : le maintien de l’intégrité environnementale, l’équité sociale et l’efficience économique. Le tourisme étant un des leviers ayant un impact généralisé sur le développement local il s’approprie le concept de la durabilité donnant ainsi vie à l’écotourisme.
Qu’est-ce l’écotourisme ?
Apparu dans les années 90, l’écotourisme est une des formes du tourisme durable. Ses enjeux sont plus d’ordre social et environnemental qu’économique. Il peut s’effectuer en zone rurale, en zone urbaine ou dans des zones hostiles à l’occupation humaine. Pour l’écotourisme, il s’agit de parcourir la faune et la flore locale, de découvrir les formes agricoles ou halieutiques locales sans les endommager. Il participe aussi à la restauration des écosystèmes observés. Il génère ainsi des revenus en évitant les dérives du tourisme de masse.
Quelles sont les principes de l’écotourisme ?
Encore appelé tourisme vert, l’écotourisme est régi par un ensemble de principes :
- La préservation et la restauration des écosystèmes et particularismes culturels locaux
- Le versement des revenus de l’écotourisme dans la communauté locale pour éviter la fuite économique
- Un meilleur contrôle de l’impact environnemental de l’écotourisme et du tourisme
- Le respect des principes du développement durable
L’efficience de ses principes ne saurait être réalisée sans la sensibilisation et la coopération du touriste, des agences de voyages, des collectivités locales, de la population et des autres acteurs de la filière.