Le tourisme humanitaire, la polémique à comprendre

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La notion de tourisme fait référence à un voyage effectué dans le but de se distraire et en dehors de son lieu de résidence habituel. Il peut durer plusieurs jours ou mois, mais il demeure temporaire. Il désigne également un domaine économique regroupant l’hôtellerie et toutes les activités liées au bon vivre et aux déplacements des touristes. On compte aujourd’hui plusieurs sortes de tourisme, dont le plus polémique actuellement est le tourisme humanitaire.

Qu’est-ce que l’humanitaire ?

C’est une notion bien connue de bon nombre de personnes et de nations dans le monde. Souvent appelée aide humanitaire, elle désigne une aide d’urgence apportée par une ONG ou une nation à un pays en crise ou ayant subi une catastrophe naturelle. Elle peut se présenter de différentes manières : sous forme de marchandises et d’outils de première nécessité, de personnels entraînés pour des interventions sur le terrain, d’une donation en liquidité, etc. Elle provient de plusieurs sources allant d’ONG à des entreprises, mais peut aussi provenir d’États et diverses autres collectivités publiques. Il existe néanmoins un organisme qui est spécialisé dans l’humanitaire. Il s’agit de l’ONU.

Le concept de l’humanitaire évoque un sens de dévouement à aider autrui en cas de crise et de catastrophe. Certains se demandent alors comment on peut associer cette notion au tourisme qui lui se centre sur le loisir et la détente.>

Le tourisme humanitaire, une notion à polémique

Apparu ces dernières années, le tourisme humanitaire a soulevé beaucoup de questions. Encore appelé volontourisme, il désigne une sorte d’écotourisme qui permet à ses pratiquants de découvrir de nouvelles cultures tout en apportant une aide à des communautés en crise et en contribuant d’une certaine manière en tant que volontaires, au développement local. L’idée de tourisme humanitaire est née d’une bonne intention, mais elle a fini par être utilisée pour un but lucratif par des agences qui priorise les profits à l’humanitaire.

De plus, la majorité des volontaires pour ce type de tourisme n’ont aucune connaissance dans le domaine de l’humanitaire. Ils se lancent dans un voyage sans préparations, ni connaissances du pays de leur destination. Ils finissent par se rendre compte qu’ils ont débourser de grosses sommes pour vivre des situations difficiles dans des régions éloignées sans vraiment apporter une aide aux autochtones. Le tourisme humanitaire devient alors une sorte d’arnaque où les participants deviennent des spectateurs des situations des pays pauvres. Il est d’ailleurs recommandé de différencier ses deux concepts pour éviter ce genre de pratique. Mais, il existe des ONG fiables et reconnues pour leurs offres de services volontaires.

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